Les fans de BIONICLE sont pour une partie d’entre eux increvables. Cela vaut pour les fans français, qui ne déméritent pas et continuent d’œuvrer à leur passion. C’est le cas de Guilhem Cano, artisan derrière l’atelier Iron Foam Armory, que nous connaissons bien puisqu’il a exposé à maintes reprises sur la Convention BIONIFIGS. Et le talentueux fan a présenté le mois dernier sur sa page une nouvelle création issue de l’univers BIONICLE : la clé Makoki permettant d’entrer dans le repaire du Makuta !
Mais qu’est-ce que quoi ? Pas de panique, on vous explique !
La Pierre Makoki, dans l’univers de BIONICLE, est un artefact célèbre apparu dès 2001, soit la première année de l’histoire de la saga, comme clé sous forme de sphère divisée en six morceaux que les Toa Mata, héros de la première heure, devaient retrouver et réunir pour ouvrir la porte du repaire du Makuta terrorisant l’île de Mata Nui.
Au fil des années, à travers les vagues successives de commercialisation de nouvelles figurines et de développement de l’histoire de l’univers tout entier, on en découvrit plus sur la Pierre Makoki et ses origines. Il s’agit en fait d’une forme atypique de « tablette » où figurent gravées des informations importantes sur la Confrérie des Makuta, l’entité malfaisante la plus puissante dans le monde de BIONICLE. Elle fut divisée en fragments qui servirent dans le passé pour découvrir et récupérer le Masque de Lumière, bien avant sa découverte dans le film d’animation éponyme 1000 ans plus tard. Pour en savoir plus dans le détail sur l’histoire et les caractéristiques de la Pierre Makoki, je vous invite à vous rendre sur la page Nuvapedia de l’objet, l’encyclopédie BIONICLE française de référence.
Mais l’info importante ici est surtout que c’est un fan Français, bien de chez nous, Toulousain de son état et adepte de l’impression 3D, des cosplays et accessoires en mousse ou en résine de sa conception, proposant de nombreuses créations liés à divers univers fictifs populaires, qui a réalisé la première Pierre Makoki à taille humaine de l’histoire ! Bon. Sans les propriétés mystiques par contre, mais ça on ne lui en veut pas.
Se composant bien de six morceaux disjoints qui s’assemblent parfaitement et comme par magie entre eux, par un système astucieux d’aimants internes aux pièces, l’oeuvre est à découvrir en photos et dans une présentation vidéo , sur la page Facebook officielle d’Iron Foam, l’Atelier de l’armure blanche. Bravo l’artiste.
Impressionnant de réalisme, c’est sympa